Hier s'est donc tenu le colloque "sociologie, houblon et ouverture au monde" au Gentleman. Félicitons les nouveau venus qui étaient nombreux.
Félicitions aussi celui qui, en laissant traîner des coton-tiges, a su égayer la soirée par ce petit geste incongru.
Un premier bilan fait état de plusieurs pistes de recherches :
- Guillaume S. est-il le père de l'enfant de Laure N. ?
- Faut-il continuer ces soirées en invitant une guest-star à chaque fois ?
- Qui donc parmis les professeurs fait battre le coeur de nos consoeurs ? (et inversement pour nos confrères). Sur ce point, les avis sont encore partagés et les recherches sont en cours.
Les interactions de face à face étaient nombreuses. On pouvait particulièrement s'intéresser aux premières approches, qui allaient de trinquer par surprise à demander si-par-hasard-on-serait-pas-dans-le-même-TD. Les territoires du moi étaient par ailleurs mis à rude épreuve dans ce lieu exigu du premier étage.
Après 23h, notons que les présentations de soi se faisaient parfois en bafouillant ou en riant bruyamment et que les rites d'interactions se faisaient de manière moins formelle.
Notons aussi l'intéressante migration qui s'effectuait dehors régulièrement, initiée par les fumeurs, classique mais toujours intéressante : peut-on y voir une résurgence des fameuses théories dites "de la cuisine", force obscure qui pousse d'habitude une partie des participants d'une soirée à se réunir pile à l'endroit trop petit, trop exigu, ou décentré d'un appart.
BILAN : Cette soirée paraît fonctionnelle pour la promotion en tant qu'entité sociale autonomisée de ses cours.
Mais est-elle dysfonctionnelle (Merton. 1960) pour le Master en lui même dans la mesure où elle nous empêche de travailler le temps d'une soirée ?
Le débat reste ouvert...
Sujet: Bilan Sociologique du Colloque d'hier. 
Ven 31 Oct - 10:16
